Mon hédonisme

Alangui dans un silence sans maux
J’admire les danses évanescentes,
Que – battu au rythme doux d’un vent chaud –
Offre l’andin en quelques valses lentes.

Alors qu’affleure les senteurs de parfum
Des fleurs de jasmin qu’effleure ma main ;
Moi, ici – cartésien reconverti –
Je pense que je ressens, donc je suis.

S’insinuent, du haut de cette dune de terre,
Dans mon crâne, les murmures d’idées subreptices :
Se pourrait-il, que sous cette lune entière,
Me parvienne la lueur d’un nouvel hédonisme ?

Sous le ciel, mille macules étincellent,
S’entremêlent, éphémères et éternelles.
Non, ni les Dieux d’en haut, ni les Rois d’en bas
N’ont, sur ces yeux éthérés, plus de droits que moi.

Une réflexion sur « Mon hédonisme »

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