De ce hublot qui en douceur crépite,
J’observe le temps à l’humeur labile,
Tandis qu’à tous ceux qu’aujourd’hui je quitte,
J’adresse un flot de pensées volubiles.
Dans l’écrin de mon crâne – nos souvenirs.
Dans le creux de mon âme – vos regards.
Vous, qui seuls avez su me faire rire !
Que j’aime ! Comprendrez-vous pourquoi je pars ?
S’élèvent dans les airs mes ailes de fer.
Sans un dernier regard pour mon pays,
Je m’envole à l’abris de la bruine, Fière,
Loin de ce crachin qu’ici est ma vie.